Face au réchauffement climatique et à l’évolution de la biodiversité, les citoyens sont de plus en plus sensibles à l’écologie et au développement durable.
Une tendance dont s’emparent certaines entreprises en faisant évoluer leur processus de production, d’approvisionnement et on ne peut que s’en réjouir car tout ceci contribue à une économie plus vertueuse.
Cependant, en contrepartie, certaines entreprises usent de ce contexte de prise de conscience écologique généralisée pour faire preuve de greenwashing, c’est-à-dire de communication exacerbée ou déplacée sur le sujet.
Le greenwashing, qu’est-ce que c’est plus précisément ?
L’ADEME, agence de la transition écologique, définit le greenwashing comme le fait de « verdir » ou « donner une image écologique à des entreprises et à des produits qui ne le sont pas ». En Français, on pourrait traduire ce terme par « blanchiment écologique » ou « désinformation verte ».1
C’est au début des années 1990 que le terme a été créé par des ONG ayant la volonté de dénoncer certaines pratiques de certains grands groupes industriels. Ce terme s’est ensuite popularisé dans les années 2000, tant ce procédé marketing s’est répandu.
En plus d’induire en erreur les consommateurs, le greenwashing n’a aucun bénéfice pour la planète. Alors, quel intérêt pour les entreprises qui en sont adeptes ? Se présenter comme un acteur éco-responsable, à l’image vertueuse et respectueuse de l’environnement, rassurant les consommateurs dans un achat qu’ils considèreront comme écologique.
Mais rassurez-vous, des garde-fous existent ! Le greenwashing étant considéré comme de la publicité mensongère, sa pratique est dénoncée en France par deux entités indépendantes : l’ARPP (Autorité de régulation professionnelle de la publicité) et l’ADEME (Agence de transition écologique).
L’ARPP veille à ce que la publicité s’inscrive « …dans un contexte de responsabilité sociale et (…) doit éviter de véhiculer un message contraire aux principes communément admis du développement durable. »2
C’est dans ce cadre que toute marque, dont L’Arbre Vert, doit s’engager à communiquer avec véracité et clarté auprès du grand public.
Exemple de greenwashing
Tous les secteurs sont concernés par le greenwashing, celui des produits d’hygiène ou de beauté n’en est pas épargné.
A titre d’exemple, certaines marques adeptes de greenwashing font évoluer leur identité visuelle, en utilisant des emballages verts ou des colorants permettant de teinter en vert les produits.
Autant de codes généralement associés au « green » qui donnent à voir une image de marque proche de la nature alors que l’impact environnemental des produits peut au contraire se révéler néfaste.
Résultat ? Une confiance mise à mal entre les marques et les consommateurs, et un sentiment de confusion entre les vrais et faux engagements des marques.
Comment reconnaître le greenwashing ?
Dans le packaging : mille nuances de vert !
Comme dit l’adage, l’habit ne fait pas toujours le moine. La couleur verte est associée à l’écologie, à la nature, à l’environnement. Aussi, un produit à l’emballage vert peut donner l’illusion qu’il est respectueux parfois à tort de l’environnement.
Tournez les talons au manque de transparence
Certaines marques ne jouent pas le jeu de la transparence : opacité sur la provenance ou la fabrication des produits…
Or, plus vous avez accès à des informations sur la marque, ses produits, sa démarche, plus il vous est facile de prendre des décisions d’achat en toute sérénité.
Bon à savoir ! Vous pouvez d’ailleurs connaître la composition des produits détergents sur le site internet de la marque et la composition des produits de beauté doit obligatoirement figurer au dos des étiquettes.
Regardez la composition des produits
La garantie pour l’achat d’un produit plus respectueux de l’environnement, c’est votre propre vigilance. Il est nécessaire de lire attentivement les étiquettes et de décortiquer la composition du produit.
Prêtez attention aux labels
Certaines marques créent des labels pour indiquer que leurs produits ont une démarche vertueuse. Une initiative louable mais sachez que certains labels n’ont aucune valeur juridique. Il faut se tourner vers des labels indépendants qui certifient que le produit a bien été contrôlé et qu’il répond au cahier des charges de la certification.
Voici quelques exemples de labels garantissant un impact limité sur l'environnement : NF Environnement, Ecolabel Européen ou encore AB pour les produits issus de l’agriculture biologique.
Attention, l’absence de label ne signifie pas que la marque n’est pas digne d’intérêt. Les engagements et actions de la marque peuvent coïncider avec le cahier des charges d’un label, sans aboutir à une démarche de certification. Le label n’est pas une fin en soi. En effet, la labellisation peut parfois prendre du temps et n’est donc pas une priorité pour toutes les marques !
En résumé, face au déferlement de la vague verte, vous êtes le seul capitaine à bord ! Gardez le cap et restez vigilants aux indicateurs du greenwashing.
Chez L'Arbre Vert nous veillons à vous proposer une gamme complète de produits d'entretien et bien-être, avec un impact réduit sur l’environnement et la santé, et ceci depuis nos débuts, il y a près de 20 ans.
Heureusement, beaucoup de choses restent à faire mais le chemin est tracé. Toutes les équipes de l’Arbre Vert sont mobilisées au quotidien pour un monde de demain encore meilleur.
Pour découvrir nos engagements, c’est par ici !
Et pour plus d’informations :
1. ADEME - Guide du greenwashing
2. ARPP - Règles déontologiques relatives aux allégations autour du développement durable
Plus de conseils, plus d’astuces, plus de respect sur Graine de Respect !
·